Le chargé de mission, M. Bouna Ould El Qoutb, a supervisé mardi le lancement des travaux de l’atelier sur la collecte des données initiales concernant la surveillance des décès maternels et néonataux, ainsi que sur la lutte contre ces décès, en vue de l’élaboration du rapport sur les décès maternels et néonataux pour l’année 2020-2021.
L’atelier organisé par le Programme National de Santé de la Reproduction, vise à discuter des mesures nécessaires pour remédier aux anomalies détectées lors des travaux de vérification et de suivi des décès maternels et des nouveau-nés, ainsi que de fournir des directives strictes pour la mise en œuvre des recommandations de ces comités à tous les niveaux.
Dans son discours à l’occasion, M. Bouna a souligné que la santé de la mère et du nouveau-né constitue un pilier central des stratégies de santé depuis des décennies, occupant ainsi une place de choix dans le plan national de développement du secteur de la santé pour la période 2021-2030.
Il a ajouté que, conformément aux directives du Président de la République visant l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant, et à garantir l’accès de tous les citoyens à des services de santé qualifiés, en particulier les couches vulnérables, plusieurs initiatives ont été mises en place, notamment la prise en charge gratuite des femmes enceintes, de l’évacuation médicale entre les différentes structures de santé, ainsi que la prise en charge globale des soins de réanimation à coût élevé sur l’ensemble du territoire national. Des gratuités qui ont eu un impact significatif sur les citoyens, en particulier ceux à faible revenu.
Dans son discours d’ouverture, le chargé de mission a insisté sur l’importance de se concentrer sur les objectifs de cet atelier, que le secteur s’engage à mettre en œuvre, exprimant sa gratitude envers tous les partenaires du département au développement, notamment l’Organisation mondiale de la santé et la Banque mondiale.