L’Assemblée nationale a approuvé, lors de sa séance publique mercredi soir, présidée par le président de la chambre parlementaire, Mohamed Bemba Moktar, un projet de loi annulant et remplaçant certaines dispositions de la loi numéro 2005-006 du 29 septembre 2005 modifiée, portant création de l’assurance maladie.
Dans sa présentation des dispositions du nouveau projet de loi lors de la session parlementaire, la ministre de la Santé, Nahha Bint Hamdi Ould Meknass, a expliqué que la politique de développement social suivie par les autorités du pays repose essentiellement sur la garantie de l’unité nationale et de la cohésion sociale, avec les services de santé constituant l’un de ses composants essentiels.
Elle a déclaré que cette politique vise à assurer que tous les citoyens bénéficient du développement durable dans le pays, réalisant la justice sociale et luttant contre l’inégalité. Elle a souligné que l’État a mis en place un système d’assurance maladie obligatoire qui couvre actuellement l’ensemble des employés, des parlementaires, des membres des forces armées et de sécurité, des travailleurs des institutions publiques et semi-publiques, des travailleurs des entreprises privées, des retraités et des travailleurs indépendants.
Bint Meknass a ajouté que la suppression des pensions de veuves prive les orphelins mineurs de leur couverture maladie, en raison de l’absence d’une base de contributions permettant de supporter des déductions de participations. Cela a conduit le projet de loi à modifier le système d’assurance maladie, permettant aux ayants droit du défunt assuré de bénéficier des services de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie. Elle a souligné que les parents pourront bientôt bénéficier des services de l’assurance maladie, et a averti que le processus d’approbation de ce système est à ses dernières étapes.